Le projet de voyage est défini, et comme souvent, avant le départ, une question persiste… Ai-je pensé à tout?
Cette fiche informative a été réalisée afin de vous aider à faire le point sur les indispensables à un voyage réussi. Quelle que soit votre façon de voyager, itinérant, séjour en club ou circuit, les conseils prodigués sont applicables à tous avant, pendant et après le voyage.
«Le sentier est unique pour tous, les moyens d’atteindre le but varie avec le voyageur» (proverbe Tibétain)
Avant le départ : je m’informe !
- Quelques semaines avant le départ :
S’informer au préalable des conditions sanitaires du/des pays visité(s) (exemple : la COVID) avant de rencontrer votre médecin. Cela vous permettra de lui poser les questions que vous auriez (traitements, conseils sanitaire, vaccins…) et de vous établir les ordonnances nécessaires en cas de traitement spécifique (antipaludique par exemple) mais aussi de constituer ou compléter votre trousse de secours.
Les Français se rendant à l’étranger sont invités à consulter la rubrique Conseils aux voyageurs du site Internet du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr ou le site du Comité d’informations médicales (CIMED). Internet : https://www.caratello.fr/
Il vous est également possible de contacter par téléphone le service d’informations médicales de votre assistance.
- Les vaccinations :
Avant tout voyage il convient de mettre à jour et/ou de faire les vaccins nécessaires en tenant compte de deux critères :
L’obligation administrative. Elle correspond à la protection du pays contre un risque infectieux venant de l’extérieur plus qu’aux risques encourus par le voyageur. Un certificat de vaccination vous sera demandé pour entrer dans certains pays (ex : fièvre jaune).
Les risques réels encourus par le voyageur. Ils varient en fonction du pays visité, des conditions et de la durée du séjour,
des caractéristiques propres du voyageur, en particulier l’âge et aussi les vaccinations antérieures. C’est donc un, voire
deux mois avant le départ qu’il faut se préoccuper des vaccins nécessaires au risque d’être pris de court.
- Prévention du paludisme :
Le paludisme est une maladie grave, transmise par des moustiques, et très répandue en zone tropicale. Il existe plusieurs espèces de parasites responsables du paludisme. Plasmodium falciparum est l’espèce la plus dangereuse, car elle est responsable des formes mortelles, c’est également la plus fréquente (en Afrique tropicale surtout, mais aussi en Amérique et en Asie forestière). C’est prioritairement contre cette espèce que sont dirigées les mesures préventives.
Ses modalités dépendent de la destination, des conditions et de la durée du séjour, de la saison, …
Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale contre le paludisme, c’est pourquoi il convient de recourir simultanément :
– à une chimioprophylaxie (prise d’un médicament antipaludique à titre préventif) ;
– à une chimioprophylaxie (prise d’un médicament antipaludique à titre préventif) ;
Les régions impaludées du monde sont classées en 3 groupes, définis selon le niveau de chloroquinorésistance, auxquels correspondent différentes possibilités de traitement préventif, consulter votre médecin pour plus d’informations.
Une Visite médicale s’impose !
Penser à prendre RDV avec votre généraliste (et spécialiste en cas de pathologies connues), mais aussi votre dentiste et,
pour vous mesdames, votre gynécologue si le dernier examen n’est pas récent.
La visite se passe en trois temps:
- l’entretien exploratoire : questionnement du médecin sur les intentions de voyage, la durée, le lieu, la période, les antécédents médicaux…
- l’auscultation.
- la prescription : vaccins, traitements, médicaments à mettre dans la trousse de secours…
Pensez à demander à votre médecin une ordonnance rédigée en anglais en cas de traitement usuel ou périodique et de noter la DCI (dénomination commune internationale) des produits pharmaceutiques prescrits.
Une fois sur place : la prévention !
Hygiène corporelle et générale :
Il faut se prémunir des bactéries ou parasites qui peuvent se trouver dans les sols ou l’eau (prévention du larbish, anguillulose, ankylostomoses, bilharzioses, infections cutanées…).
- Eviter de laisser sécher le linge à l’extérieur ou sur le sol ;
- Eviter de marcher pieds nus sur les plages ;
- Eviter de s’allonger à même le sable ;
- Porter des chaussures fermées sur les sols boueux ou humides ;
- Eviter de caresser les animaux.
Prévention des maladies transmises par d’autres animaux (piqûres, morsures) :
Prévention des maladies transmises par piqûres ou morsures d’arthropodes (moustiques, tiques, mouches, …) : Un grand nombre d’infections, contre lesquelles on ne dispose pas toujours de vaccin ou de traitement médicamenteux, sont transmises par les arthropodes. Les moyens de protection sont les mêmes que ceux que l’on utilise contre les moustiques vecteurs du paludisme, mais l’horaire peut varier : ainsi, les moustiques vecteurs de la dengue piquent dans la journée ou en début de soirée.
Prévention des envenimations (par morsures de serpents, scorpions, fourmis, ou contact avec des poissons ou des coquillages venimeux) :
- Porter des chaussures montantes, fermées, un pantalon long, frapper le sol avec un bâton ou faire du bruit en marchant ;
- Secouer ses vêtements, ses chaussures, ses draps, avant usage ;
- Sur la plage, ne pas marcher pieds nus. Se renseigner localement.
Prévention des autres risques :
Traumatologie, soins médicaux : les accidents (de la circulation ou non) représentent 30 % des causes de rapatriement sanitaire.
La prudence s’impose donc du fait notamment de l’état des routes et du non-respect des règles de circulation. Le port du casque est indispensable en deux roues. Une assurance auprès d’une société d’assistance est indispensable avant le départ. Les transfusions sanguines, les soins médicaux avec injection ou incision ou endoscopie, les soins dentaires représentent un risque majeur dans la plupart des pays aux structures sanitaires insuffisantes (hépatite B, hépatite C, infection par le virus du SIDA) :
- Refuser tout soin sans matériel neuf à usage unique (aiguilles, seringues) ;
- De même, éviter tatouage, piercing et acupuncture.
Infections sexuellement transmissibles (IST): (hépatite B, VIH, gonococcie, syphilis, chlamydiose…).
L’usage adéquat de préservatifs est la seule prévention efficace (en dehors de l’abstention) pour tout rapport sexuel. Les emporter avec soi.
Les mesures d’hygiène (en milieu tropical mais pas uniquement)
Hygiène alimentaire (prévention de la diarrhée des voyageurs, de l’hépatite A, de l’amibiase…).
Se laver souvent les mains avec du savon (l’eau est insuffisante), particulièrement :
- Avant les repas ;
- Avant toute manipulation d’aliments ;
- Après passage aux toilettes.
Ce qu’il faut faire :
- Consommer uniquement de l’eau en bouteille capsulée (bouteille ouverte devant soi) ou rendue potable (filtre portatif, produit désinfectant, ébullition 5 minutes) ;
- Peler les fruits ;
- Le lait doit être pasteurisé ou bouilli.
Ce qu’il ne faut pas faire :
Ingérer des aliments ou des boissons à risque tels que :
- Crudités ou aliments cuits consommés froids, même conservés au réfrigérateur ;
- Eau locale non embouteillée ;
- Les coquillages, les plats rechauffés, les glaçons et les glaces.
Dans certaines régions, se renseigner localement sur les risques de toxicité des poissons de mer, indépendants du degré de cuisson (ciguatera)
La diarrhée du voyageur (ou tourista) :
La diarrhée est un problème de santé rencontré fréquemment par les voyageurs ; il s’agit généralement de troubles bénins dus à des infections contractées lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Ces troubles disparaissent en général spontanément en 1 à 3 jours.
Ce sont les voyageurs en provenance des pays industrialisés qui sont les plus exposés au risque de diarrhée, lorsqu’ils voyagent dans des pays à faible niveau d’hygiène ou que les conditions du séjour sont précaires. La prudence recommande de respecter les mesures d’hygiène alimentaire indiquées. Il n’y a pas encore de vaccination disponible. Le traitement curatif est souvent un auto-traitement pour lequel il est pratique de disposer de médicaments dont on se sera muni avant le départ.
ATTENTION : Les éléments que vous trouverez sur cette fiche d’informative ne sont que des conseils et ne sauraient en aucun cas engager la responsabilité de notre service d’assistance, ni des auteurs.Par conséquent, il est impératif de consulter votre médecin avant votre départ et d’interroger les services compétents quant aux formalités à accomplir.
Cette fiche a été élaborée par RMA – Ressources Mutuelles Assistance